Une page se tourne
Bonjour,
non je n'ai pas déja abondonné mon blog mais aujourd'hui est un jour particulier, ce soir à 18h00, après 17 ans de bons et loyaux services je n'ai plus de travail.
Lorsqu'un employeur veut se débarasser d'un salarié, si ce dernier à fait une faute il est licencié mais quand on a pas fait de faute il existe la rupture conventionnelle à l'initiative de l'employeur.
C'est ainsi qu'à mon retour de vacances le 19 Septembre, ma patronne m'a demandé de venir dans son bureau, m'a reproché une erreur (certes réelle mais pas de nature à mettre en péril l'entreprise) et m'a déclaré "je n'ai plus confiance en vous, je ne peux plus travailler avec vous".
Autant vous dire que c'est plus qu'un uppercut que je me suis pris dans la figure.
Je ne vais pas vous détailler toutes les péripéties mais naive comme je suis je pensais avoir des droits, être protégée mais en fait non, un employeur peut faire ce qu'il veut et réussir à vous faire partir pour un coût ridicule et tout à fait légal. J'ai parfaitement conscience d'avoir très mal géré le truc mais je n'ai ni la duplicité ni le cynisme nécessaires pour sortir gagnante d'une telle situation. Pas envie d'y laisser ma santé qu'elle soit physique et mentale.
Alors ce soir c'est fini, au moins cette situation que je supporte depuis 5 mois s'arrête, maigre consolation.
Pas facile à 56 ans d'envisager l'avenir avec sérénité. Je ne me sens pas du tout finie, je sais que je fais du bon boulot mais il va falloir me battre pour convaincre un potentiel employeur.
Contact est déjà pris avec un organisme qui propose une formation d'assistant comptable, c'est un domaine qui m'intéresse et je me dis que c'est un secteur où il y aura toujours du travail.
Je veux voir les choses du bon côté me dire que c'est un mal pour un bien car, on ne va pas se mentir, je ne sautais pas d'enthousiasme en allant au boulot.
Mais là c'est dur, alors je vais pleurer un bon coup et puis demain me mettre un bon coup de pied au c..., arrêter de m'apitoyer sur mon sort et réagir pour garder la tête haute.
Désolé mais il fallait que ça sorte, le fait de l'écrire va, je l'espère, me permettre d'avancer.